
Jenny Holzer est née en 1950, dans l’Ohio. Elle fait ses études d'art dans diverse écoles telles que la Duke University, la Chicago University, l’Ohio University ainsi qu’a la Rohde Island School of Design (1968-1975).
En 1977, elle abandonne la peinture pour l’écriture et insiste sur l’importance du langage et sur
la mise en cause de la représentation. Elle est l’héritière de l’art minimal et de l’art conceptuel. En 1976, elle commence à utiliser des mots dans ses peintures et expose à New York en 1978. C'est le Début des séries «Truisms». En 1980, elle participe au groupe «Collective Projects». Elle participe de cette génération d’artistes qui remettent en cause tant l’espace des galeries et des musées, que le rôle de l’artiste subjectif et individualiste. Sa première exposition personnelle a lieu en 1980.
-travail et philosophie
Jenny Holzer travaille par séries. Elle aborde les thèmes «du sexe, de la mort et de la guerre».
Ses œuvres sont chargés émotionnellement avec une part de violentes, elle se traduisent en proverbes ou bien en récits.
Elle utilise souvent des enseignes lumineuses, des rubans à cristaux liquides pour crier sa colère ou ses frayeurs. Jenny Holzer a un discours profondément subversif et provocateur, d’autant plus qu’elle tient à diffuser ses messages dans la sphère sociale de la façon la plus large possible.Elle se revendique elle-même comme artiste publique, reprenant ainsi l’héritage des artistes constructivistes, comme Tatlin ou Rodtchenko, qui prônaient la fonction utilitaire de l’art. Pour elle l’art doit être non seulement dans la rue, mais doit utiliser les moyens de comunication les plus visibles, afin d’être perçu par le plus grand nombre de personnes,
et par des publics différenciés. Elle est en cela héritière du pop art, d’Andy Warhol, et de toute la génération imprégnée de la culture des médias, de la télévision et de la publicité.Au début des années 1980, elle s’intéresse au graffiti et fait peindre à la bombe ses slogans par Lady Pink.Dans les années 1990 et 2000, elle réalise d’immenses projections lumineuses de ses brefs textes écrits sur les murs de Rio de Janeiro (1999), de Venise (1999), d’Oslo (2000), de Berlin (2001).
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